Pendant la période coloniale française, de nombreux étudiants et scientifiques algériens ont été formés en France, et un certain nombre a étudié dans des institutions prestigieuses comme le Curie Institute à Paris, où ils pouvaient acquérir des connaissances avancées en physique, chimie et sciences nucléaires.

Ce contexte est important pour plusieurs raisons :

1. Transfert de compétences techniques : Les scientifiques algériens formés en France pouvaient rapporter en Algérie leurs connaissances sur les techniques nucléaires, les méthodes expérimentales et les protocoles de laboratoire.

2. Connaissances résiduelles : Après l’indépendance de l’Algérie en 1962, ces scientifiques formés restaient une ressource potentielle pour tout pays (comme la RPC) souhaitant obtenir des informations sur les programmes nucléaires français.

3. Canal tiers : La combinaison des scientifiques algériens formés en France, des infrastructures nucléaires françaises restantes et de l’alignement diplomatique de l’Algérie avec la RPC créait une voie indirecte plausible pour que la Chine puisse observer ou collecter des informations techniques.